Décès pose de stent

Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’une infection nosocomiale, d’une affection iatrogène ou d’un accident médical ? L’Association d’Aide à l’Indemnisation des Victimes de France AIVF met à disposition cet espace afin de permettre à chaque victime de déposer facilement un dossier auprès de la CRCI soit toute seule, soit accompagnée d’un professionnel (expert ou avocat).

Permanence : posez votre question en cliquant sur la photo.  Réponse dans la journée.

Questions de victimes concernant un décès suite à la pose d'un stent

Essentiel à retenir

  1. Définition et contexte : Le décès suite à la pose de stent fait souvent suite à une hémorragie. Poser un stent consiste à insérer un petit tube métallique ou plastique dans une artère pour la maintenir ouverte. Intervention qui se pratique après un infarctus ou en cas d'angine de poitrine. C'est une procédure courante en cardiologie interventionnelle.
  2. Risques et séquelles possibles : Les complications incluent la formation de caillots (thrombose de stent), des hémorragies, des infections ou une perforation de l'artère. Ces complications peuvent entraîner des séquelles graves, voire le décès du patient.
  3. Erreur chirurgicale ou aléa thérapeutique : Un décès après la pose de stent peut résulter d’une erreur médicale (mauvaise manipulation, diagnostic incorrect) ou d’un aléa thérapeutique (risque imprévisible non lié à une faute). L'examen du dossier médical permet de caratériser l'accident.
  4. Procédure d'indemnisation via CCI/CRCI : La saisine de la CCI CRCI permet aux proches du défunt de demander une indemnisation en cas de faute médicale ou d'aléa thérapeutique. En cas de faute médicale, l’assurance de l’établissement ou du praticien indemnisera les ayants droit.
  5. Démarches pratiques : Il convient de rassembler les documents médicaux. Puis, déposer un dossier auprès de la CCI CRCI compétente dans un délai de 10 ans suivant le décès.

Question 1 Décès de mon père suite à la pose d'un stent

Je souhaite des informations sur l’indemnisation après un décès lié à la pose de stent. Mon père est décédé une heure après une opération du cœur par l’artère fémorale (pose d’une prothèse aortique et d’un stent). Quelles démarches dois-je entreprendre pour une éventuelle indemnisation ?

Réponse d'un avocat :
En effet, une indemnisation est possible si une faute médicale ou un aléa thérapeutique est établi. Voici les étapes à suivre :

  1. Rassemblez les documents médicaux :
    Demandez le dossier médical complet à l’hôpital où a eu lieu l'intervention de pose de stent.
  2. Saisissez la CCI :
    Adressez un dossier à la Commission de Conciliation et d’Indemnisation CCI CRCI. Expliquez les faits, joignez les documents médicaux. La CCI désignera un expert pour déterminer s’il y a eu faute médicale ou aléa thérapeutique.
  3. Résultat de l’expertise :
    Si une faute est reconnue, l’assurance du praticien ou de l’hôpital indemnisera. En cas d’aléa thérapeutique, l’ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux) fera une offre d'indemnisation.
  4. Délais et recours :
    Agissez rapidement : le délai est de 10 ans à compter du décès. Si la CCI refuse, vous pouvez engager une action en justice avec l’aide d’un avocat en dommage corporel.

La procédure d'indemnisation CCI CRCI est grauite. Cependant, nous recommandons un accompagnement juridique à chaque étape. Cela maximisera vos chances d’obtenir une indemnisation juste.

Question 2

.