Décès suite occlusion intestinale

Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’une infection nosocomiale, d’une affection iatrogène ou d’un accident médical ? L’Association d’Aide à l’Indemnisation des Victimes de France AIVF met à disposition cet espace afin de permettre à chaque victime de déposer facilement un dossier auprès de la CRCI soit toute seule, soit accompagnée d’un professionnel (expert ou avocat).

Permanence : posez votre question en cliquant sur la photo.  Réponse dans la journée.

Questions de victimes concernant le décès suite à une occlusion intestinale

Essentiel à retenir

  1. Faute médicale ou aléa thérapeutique : Le décès suite à une occlusion intestinale peut intervenir en cas de retard de diagnostic et traitement tardif. Il peut relever d'une faute médicale ou négligence en cas de diagnostic erronné ou tardif. Le décès peut également être le fait d'un accident médical non fautif.
  2. Indemnisation des ayants droits : Les proches (ayants droits) du défunt peuvent demander réparation pour le préjudice moral, matériel ou économique. Les montants d'indemnisation varient en fonction du degré de parenté et du retentissement économique.
  3. Procédure auprès de la CCI/CRCI : Les ayants droits peuvent saisir la CCI CRCI Commission de Conciliation et d’Indemnisation pour solliciter la réaration de leur préjudice. Pour cela, il faut établir un lien entre le décés suite à l'occlusion intestinale et l'existence d'un aléa thérapeutique ou d'une faute médicale.
  4. Rôle de l’ONIAM : L’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM) intervient si l’établissement ou l’assurance refuse d’indemniser, ou en cas d’aléa thérapeutique. Il verse des indemnisations en cas de responsabilité médicale ou de préjudice exceptionnel.
  5. Étapes de la procédure : Constitution d’un dossier médical avec des preuves (rapports, expertises). De même, la consultation d’un avocat est préférable pour accompagner la procédure d'indemnisation CCI CRCI..

Question 1 Décès de mon épouse des suites d'une occlusion intestinale

Mon épouse est décédée d’une occlusion intestinale. Elle a consulté plusieurs fois pour des douleurs abdominales, mais les médecins n’ont pas réagi. Diagnostic tardif. Une intervention a lieu après des heures d’attente. Cependant, elle décès d’un choc septique. Quels recours sont possibles après le décès suite à une occlusion intestinale ?

Réponse d’un avocat :
Vous pouvez en effet engager plusieurs démarches en tant qu'ayants droit. D'abord, demandez le dossier médical complet. Vous pouvez le faire analyser par un médecin conseil pour identifier une éventuelle faute. Ensuite, saisissez la CCI CRCI, Commission de Conciliation et d’Indemnisation. Cette instance pourra évaluer si une erreur ou un aléa thérapeutique est en cause.

En cas de faute, vous pouvez entamer une procédure judiciaire contre les professionnels ou l’établissement. Si aucun fautif n’est désigné mais qu’il s’agit d’un aléa thérapeutique, l’ONIAM interviendra pour indemniser. Nous attirons votre attention sur le délai de prescription de 10 ans pour agir et demander une indemnisation. Cé délai court soit à compter de la date de consolidation, soit ici à partir du décès. Par ailleurs, je vous encourage à contacter un avocat erreur médicale. Il est en effet préférable d'obtenir l'aide d'un professionnel même dans le cas d'une procédure amiable comme l'est la procédure CCI CRCI.

Question 2

.