Complications post-opératoires

Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’une infection nosocomiale, d’une affection iatrogène ou d’un accident médical ? L’Association d’Aide à l’Indemnisation des Victimes de France AIVF met à disposition cet espace afin de permettre à chaque victime de déposer facilement un dossier auprès de la CRCI soit toute seule, soit accompagnée d’un professionnel (expert ou avocat).

Permanence : posez votre question en cliquant sur la photo.  Réponse dans la journée.

Questions de victimes concernant les complications post-opératoires

Essentiel à retenir

  1. Complications post-opératoires. Les complications post-opératoires peuvent inclure infections, douleurs chroniques, cicatrisation difficile ou perte de mobilité. Parfois, elles sont plus graves et à l'origine d'un sepsis, hémorragie ou arrêt cardiaque aboutissant au décès. La faute médicale n'est pas toujours en cause, les complications post-opératoires en effet peuvent résulter d’un risque inhérent à l’intervention.
  2. Faute médicale. Elle survient lorsqu’un professionnel de santé commet une erreur (mauvaise pratique, défaut de vigilance, négligence) ayant causé un préjudice au patient. Il faut prouver la faute pour engager la responsabilité du médecin.
  3. Aléa thérapeutique. Il s’agit d’un accident médical imprévisible lié à un acte de soin, sans faute du praticien. Le préjudice subi doit être grave pour prétendre à une indemnisation (taux d'AIPP ≥ 24 % ou incapacité temporaire ≥ 6 mois).
  4. Procédure CCI-CRCI. La Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI-CRCI) est saisie gratuitement pour évaluer les préjudices médicaux. Elle examine si le dommage est lié à une faute médicale ou un aléa thérapeutique et donne un avis sur l’indemnisation.
  5. ONIAM et responsabilité médicale. L’ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux) indemnise les victimes d’accidents médicaux graves en cas d’aléa thérapeutique, d’infections nosocomiales. Une erreur chirurgicale ou médicale engage la responsabilité médicale du praticien ou de l'établissement de santé.

Question 1 Opération de la prostate et complications post-opératoires

Je vous contacte pour avoir votre avis sur la recevabilité de mon dossier auprès de la CCI CRCI.
Suite à une prostatectomie, j'ai souffert de complications post-opératoires. Désormais j'ai des douleurs persistantes diagnostiquées comme une névralgie pudendale bilatérale. Ces douleurs m’empêchent de m’asseoir, limitent mes déplacements et rendent impossible la reprise de mon travail. Je suis en arrêt depuis 8mois. Mon dossier peut-il être recevable pour une indemnisation ? (Monsieur Olivier R., Pinsaguel)

Réponse d’un avocat :
Votre dossier semble effectivement remplir les critères pour saisir la CCI. Voici pourquoi :

  1. Gravité du préjudice : Vous souffrez de douleurs invalidantes reconnues médicalement. Elles impactent gravement votre quotidien et votre vie professionnelle.
  2. Lien avec l’acte médical : Il faut toutefois établir un lien entre les complications post-opératoires et les douleurs. Un rapport d'expertise médical sera essentiel pour confirmer ce lien.
  3. Absence de faute : Même sans faute du praticien, la CCI peut reconnaître un aléa thérapeutique si les complications étaient imprévisibles.
  4. Durée de l’arrêt : Huit mois d’arrêt de travail sont par ailleurs suffisants à la recevabilité de votre demande.

Je vous conseille donc de constituer un dossier médical solide et remplir le formulaire ONIAM. Enfin, unen prise de contact avec un avocat en erreur médicale sera bénéfique pour aider au choix de la procédure.

Question 2

.