Infections à staphylocoque non aureus

Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’une infection nosocomiale, d’une affection iatrogène ou d’un accident médical ? L’Association d’Aide à l’Indemnisation des Victimes de France AIVF met à disposition cet espace afin de permettre à chaque victime de déposer facilement un dossier auprès de la CRCI soit toute seule, soit accompagnée d’un professionnel (expert ou avocat).

Permanence : posez votre question en cliquant sur la photo.  Réponse dans la journée.

Questions de victimes concernant les infections à staphylocoque non aureus

Essentiel à retenir

  1. Infections à staphylocoque non aureus : Les infections à staphylocoque non aureus mettent en cause des bactéries du genre Staphylococcus, autres que Staphylococcus aureus. Elles incluent des espèces comme le staphylocoque epidermidis, caprae, capitis, saprophyticus. Ces bactéries sont souvent en lien avec des dispositifs médicaux implantés et infections opportunistes.
  2. Indemnisation des maladies nosocomiales : En France, les infections nosocomiales peuvent bénéficier d'une indemnisation par l'ONIAM (Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux). Ou encore par l'assurance de l'établissement de santé. La responsabilité dépend du contexte médical et nécessitent la preuve d'un lien causal entre l'infection et les séquelles.
  3. Seuil de gravité : Pour que l'ONIAM intervienne, le préjudice doit dépasser un seuil de gravité, tel un AIPP supérieur à 24 %, une durée d'incapacité temporaire de plus de six mois, ou des troubles graves de la vie quotidienne.
  4. Expertise médicale : Une expertise médicale est nécessaire pour évaluer la gravité de l’infection, établir le lien de causalité entre l’acte médical et l'infection, et déterminer les séquelles. Cette expertise est indispensable pour appuyer une demande d’indemnisation.
  5. Consolidation : La consolidation correspond au moment où l’état de santé de la victime se stabilise. C'est-à-dire qu’il n’évolue plus favorablement ou défavorablement. Elle marque le point de départ pour évaluer les préjudices permanents et chiffrer l’indemnisation.

Question 1 Intervention chirurgicale et infection à staphylococcus non aureus

J'ai été prise en charge pour une lombosciatique gauche due à une double hernie discale L4-L5 et L5-S1. Après une intervention chirurgicale, j'ai ressenti de fortes douleurs à la jambe droite et au dos, ainsi qu'une cicatrice inflammatoire. Par la suite, aggravation de mon état de santé avec une perte de poids et des douleurs persistantes. Les examens révèlent une infection à staphylocoque non aureus, que le médecin identifie comme Staphylococcus capitis. Qu'est-ce que cela signifie, et puis-je prétendre à une indemnisation ?

Réponse d'un avocat.

En effet, l'infection à Staphylococcus capitis est une infection nosocomiale fréquente après une intervention chirurgicale. Cette bactérie, présente sur la peau, peut coloniser les dispositifs médicaux et provoquer des complications.

Votre situation peut toutefois ouvrir droit à une indemnisation. Si l'infection à staphylocoque non aureus est en lien avec des soins à l'hôpital, il est tout à fait possible de solliciter réparation du préjudice. dans un premier, il convient de récupérer le dossier médical puis de saisir la CCi CRCI. Ensuite, deux voies principales existent

  1. ONIAM : Si le préjudice dépasse un certain seuil de gravité (AIPP > 24 %, ITT > 6 mois, ou troubles graves), l'ONIAM fera une offre d'indemnisation sur décision de la Commission CCI.
  2. Responsabilité de l'hôpital : Si le dommage est inférieur à ce seuil de gravité, l’assurance de l’établissement peut être engagée.

Il faudra une expertise médicale pour établir le lien entre l’infection et l’intervention. Cette étape est essentielle pour évaluer les préjudices. Contactez un avocat ainsi qu'un médecin conseil en infection nosocomiale pour vous accompagner dans ces démarches.

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