Infection prothèse d’épaule

Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’une infection nosocomiale, d’une affection iatrogène ou d’un accident médical ? L’Association d’Aide à l’Indemnisation des Victimes de France AIVF met à disposition cet espace afin de permettre à chaque victime de déposer facilement un dossier auprès de la CRCI soit toute seule, soit accompagnée d’un professionnel (expert ou avocat).

Permanence : posez votre question en cliquant sur la photo.  Réponse dans la journée.

Questions de victimes concernant l'infection sur prothèse d'épaule

Essentiel à retenir

  1. Infection sur prothèse d’épaule. L'infection sur prothèse d'épaule est relativement rare, souvent des bactéries comme le Staphylococcus epidermidis sont en cause. Elle entraîne douleurs, rougeurs, fièvre et peut nécessiter une reprise chirurgicale.
  2. Maladie nosocomiale. C’est une infection que l'on contracte à l’hôpital, au moins 48 heures après l’admission. L'infection nosocomiale peut donner lieu à une indemnisation si elle résulte d’un germe acquis en milieu hospitalier.
  3. Staphylococcus epidermidis. Ce germe de la flore cutanée est une cause fréquente d’infection sur prothèse d'épaule inversée en raison de sa capacité à former un biofilm, le rendant résistant aux antibiotiques.
  4. Complications post-opératoires. Les complications post-opératoires incluent la persistance de l’infection, la nécessité d’une réintervention, le retrait de la prothèse, une raideur articulaire et, dans les cas graves, une amputation.
  5. Indemnisation ONIAM. L’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux ONIAM peut prendre en charge les victimes de maladies nosocomiales graves sous certaines conditions. Conditions d'imputabilité et de gravité, taux d'AIPP supérieur à 24%.

Question 1 Luxation de l'épaule suite à un accident de scooter et indemnisation d'une infection sur prothèse d'épaule inversée

Après un accident de scooter, j’ai eu une luxation de l’épaule avec arrachement complet des ligaments. Une première intervention n’a pas permis de les réparer. Quelques mois plus tard, le chirurgien a posé une prothèse d’épaule inversée. Quinze jours après, j’ai ressenti des douleurs nouvelles et de la fièvre. Malgré plusieurs alertes, l’hôpital a minimisé mes symptômes. Après des analyses et une ponction, une infection est confirmée. Nouvelle opération en urgence pour retirer la prothèse partiellement descellée et poser une nouvelle prothèse. J’ai subi une hospitalisation de 14 jours et un traitement antibiotique de trois mois. Quels recours ai-je pour cette infection sur prothèse d'épaule inversée ?

Réponse d’un avocat :

Vous pouvez engager une action pour obtenir réparation. Deux possibilités existent en effet. Soit une procédure judiciaire, soit une procédure amiable en saisissant la CCI CRCI. L'avantage de la seconde solution est sa gratuité et sa rapidité. Toutefois, seul un avocat compétent en infection nosocomiale pourra vous dispenser les conseils à ce sujet. Il est donc préférable de vous référer à lui. Particulièrement si vous avez des dommages corporels graves.

  1. Responsabilité de l’hôpital. Si une faute a été commise (retard de diagnostic, négligence dans la prise en charge), vous pouvez engager la responsabilité de l’établissement et demander une indemnisation.
  2. Indemnisation par l’ONIAM. Si l’infection est nosocomiale et entraine une invalidité significative, l’ONIAM peut vous indemniser sans prouver de faute.

Il faut récupérer votre dossier médical, remplir un formulaire CCI, adresser l'ensemble à la commission de votre région. Sous 6 mois, vous recevrez une réponse de la CCI. Si le dossier est recevable, la commission désignera un médecin expert qui procèdera à l'évaluation médicale de vos séquelles.

L'indemnisation ne sera possible qu'après la consolidation médicale.

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