Perforation du ventricule droit

Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’une infection nosocomiale, d’une affection iatrogène ou d’un accident médical ? L’Association d’Aide à l’Indemnisation des Victimes de France AIVF met à disposition cet espace afin de permettre à chaque victime de déposer facilement un dossier auprès de la CRCI soit toute seule, soit accompagnée d’un professionnel (expert ou avocat).

Permanence : posez votre question en cliquant sur la photo.  Réponse dans la journée.

Questions de victimes concernant la perforation du ventricule droit

Essentiel à retenir

  1. Définition et séquelles. La perforation du ventricule droit est une lésion grave du cœur, souvent causée par un geste médical invasif (pose de cathéter, biopsie endomyocardique). Elle peut en effet entraîner des complications comme un hémopéricarde, un tamponnade cardiaque ou des troubles du rythme, nécessitant une prise en charge urgente.
  2. Erreur médicale ou aléa thérapeutique. Si la perforation résulte d’une faute médicale (mauvaise technique, absence de précautions), il s'agit d'une erreur médicale engageant la responsabilité du praticien. Si elle survient malgré une procédure correcte et conforme aux recommandations, elle peut être qualifiée d'aléa thérapeutique.
  3. CCI-CRCI (Commission de Conciliation et d’Indemnisation). Pour obtenir une indemnisation, il est possible de saisir la CCI-CRCI, qui évalue si la perforation est due à une faute médicale ou à un aléa. Si le dommage dépasse un seuil de gravité DFP sup. à 24% ou arrêt ou DFT de 50% de plus de 6 mois), la commission rend un avis favorable pour une indemnisation.
  4. Réparation du préjudice. La victime d'une perforation du ventricule droit peut en effet demander la réparation intégrale de son préjudice. Il faut remplir les critères de saisine de la CCI. Si une faute est reconnue, c’est l’assureur du médecin ou de l’établissement qui indemnise. En cas d’aléa thérapeutique, c’est l’ONIAM qui intervient.
  5. Indemnisation ONIAM ou responsabilité médicale. S'il s'agit d'accident médical grave sans faute ou d'une faute médicale, l'offre d'indemnisation doit normalement avoir lieu dans les 4 mois suivant la décision de la CCI CRCI.

Question 1 Réparation de mon préjudice suite à la perforation du ventricule droit

J’ai été hospitalisé pour la pose d’un défibrillateur. En effet, lors de l'intervention, le médecin a poussé la sonde trop loin. Ce qui est à l'origine d'une perforation du ventricule droit. J’ai dû subir une réintervention à cœur ouvert. Est-ce une faute médicale ? Puis-je obtenir réparation pour ce préjudice ?

Réponse d’un avocat.

La perforation du ventricule droit lors de la pose d’un défibrillateur peut en effet être consécutive à une erreur médicale ou à un aléa thérapeutique.

Si le geste du médecin était maladroit ou non conforme aux règles de l’art, il s’agit d’une faute engageant sa responsabilité. Une expertise médicale est nécessaire pour le prouver. Vous pouvez saisir la CCI-CRCI pour obtenir une évaluation gratuite. Ainsi, dans le cas d'une faute médicale, l’assurance du médecin ou de l’hôpital doit vous indemniser.

En revanche, si la perforation est un risque connu malgré un geste correct, il s’agit d’un aléa thérapeutique. Dans ce cas, l’ONIAM peut vous indemniser si votre préjudice est grave (séquelles importantes, incapacité prolongée).

Dans les deux cas, vous pouvez obtenir réparation pour vos souffrances, vos pertes financières et vos frais médicaux. Un avocat peut vous aider à constituer un dossier solide.

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