Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’une infection nosocomiale, d’une affection iatrogène ou d’un accident médical ? L’Association d’Aide à l’Indemnisation des Victimes de France AIVF met à disposition cet espace afin de permettre à chaque victime de déposer facilement un dossier auprès de la CRCI soit toute seule, soit accompagnée d’un professionnel (expert ou avocat).
Permanence : posez votre question en cliquant sur la photo. Réponse dans la journée.
Questions de victimes concernant les complications après opération de la hanche
Essentiel à retenir
- Complications après opération de la hanche. Après une opération de la hanche, plusieurs complications peuvent survenir. Parmi les plus fréquentes figurent les infections post-opératoires, la luxation de la prothèse, le descellement ou l’usure prématurée, les lésions nerveuses comme celle du nerf sciatique, ainsi que les thromboses ou embolies pulmonaires. Certaines personnes conservent également des douleurs persistantes ou une limitation durable de la mobilité.
- Séquelles après opération de la hanche. Ces complications après opération de la hanche peuvent laisser des séquelles importantes. Perte de mobilité, douleurs chroniques malgré les traitements, réinterventions chirurgicales ou encore d’une invalidité partielle ou totale. Des troubles moteurs ou sensoriels peuvent aussi apparaître lorsqu’un nerf a été touché au cours de l’intervention.
- Faute médicale ou aléa thérapeutique. Cependant, toutes les complications ne traduisent pas une faute médicale. Certaines relèvent de l’aléa thérapeutique, c’est-à-dire d’un risque imprévisible et anormal. La responsabilité du chirurgien peut être engagée seulement si un geste technique a été mal réalisé, en cas de négligence du suivi post-opératoire ou si le patient n’a pas été correctement informé des risques.
- Saisir la CCI CRCI. En cas de complication grave, la victime peut saisir la CCI, Commission de Conciliation et d’Indemnisation. Cette instance issue de la loi Kouchner peut reconnaître soit une faute médicale engageant la responsabilité du praticien ou de la clinique. Ou au titre d'un accident médical non fautif ouvrant droit à une indemnisation par l’ONIAM.
- Indemnisation assurance ou ONIAM. Ainsi, lorsque la faute du professionnel est établie, c’est son assurance responsabilité civile qui indemnise la victime. En revanche, lorsqu’il s’agit d’un aléa thérapeutique grave sans faute, c’est l’ONIAM (Office national d’indemnisation des accidents médicaux) qui intervient. Dans tous les cas, l’accompagnement par un avocat en droit médical reste essentiel pour analyser le dossier, prouver la faute éventuelle et obtenir une juste indemnisation.
Question 1 Comment obtenir une indemnisation suite à des complications après une opération de la hanche ?
En janvier 2025, j’ai subi une opération de la hanche gauche dans un hôpital francilien. Peu après l’intervention, un problème au niveau de mon pied a été constaté. Le centre de convalescence a suspecté un trouble du releveur de pied. Après plusieurs examens, un neurologue a confirmé en mars qu’une gaine nerveuse avait été touchée pendant l’opération.
Le chirurgien a reconnu avoir « mal paramétré ses outils de quelques millimètres », ce qui aurait provoqué la lésion. Aujourd’hui, à 65 ans, j’ai perdu en mobilité. Je suis en rééducation, mais la récupération est lente. Je dois adapter ma vie quotidienne, notamment adapter mon véhicule avec modèle automatique. Le chirurgien est désormais à la retraite.
Compte tenu des séquelles et de l’impact sur ma vie, je souhaite savoir comment faire reconnaître cette erreur ? Et surtout obtenir une indemnisation des complications après opération de la hanche.
Réponse d'un avocat.
Votre situation semble relever en effet d’une erreur chirurgicale qu'admet le chirurgien lui-même. Lorsqu’un geste chirurgical cause une lésion nerveuse par mauvaise manipulation ou mauvais réglage du matériel, il s’agit d’une faute médicale. Cette faute engage la responsabilité médicale du chirurgien et sa compagnie d’assurance.
La première étape consiste à récupérer votre dossier médical complet auprès de l’hôpital et du centre de convalescence. Il servira à établir la chronologie des faits et à confirmer la lésion du nerf liée à l’intervention. Vous pouvez ensuite saisir la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI) pour demander la reconnaissance d’un accident médical fautif. Ensuite, un médecin expert devra évaluer vos séquelles, notamment la perte de mobilité, la gêne fonctionnelle et la nécessité d’adapter votre véhicule.
Si la CCI conclut à une faute, l’assurance de l’établissement devra vous indemniser pour vos préjudices (souffrances, perte d’autonomie, frais de véhicule adapté, etc.).
Si la faute n’était pas retenue, mais que le dommage est grave (taux d’AIPP supérieur à 24 %, ou incapacité d’au moins 6 mois), l’ONIAM pourrait intervenir pour une indemnisation au titre de l’accident médical non fautif.
Je vous recommande de vous faire accompagner par un avocat en droit médical. Il saura constituer le dossier, organiser l’expertise et défendre vos droits face à l’assureur ou devant la CCI. Vous pouvez également contacter le réseau d’avocats AIVF, qui accompagne les victimes d’erreurs médicales dans ce type de démarches.
Comment saisir la CRCI ?
Comment se déroule l'expertise médicale de la CRCI ?
Crci définition
Dossier CRCI
Erreur chirurgicale
Montant indemnisation CRCI
Quels sont les moyens d'indemnisation en matière d'aléa thérapeutique ?
Qui indemnise en cas d'affection iatrogène?
Quelle indemnisation en cas d'infection nosocomiale ?

.
