Complications après ablation de l’utérus

Vous êtes victime d’une erreur médicale, d’une infection nosocomiale, d’une affection iatrogène ou d’un accident médical ? L’Association d’Aide à l’Indemnisation des Victimes de France AIVF met à disposition cet espace afin de permettre à chaque victime de déposer facilement un dossier auprès de la CRCI soit toute seule, soit accompagnée d’un professionnel (expert ou avocat).

Permanence : posez votre question en cliquant sur la photo.  Réponse dans la journée.

Questions de victimes concernant les complications après ablation de l'utérus

Essentiel à retenir

1. Types de complications possibles.
Les complications après ablation de l'utérus peuvent concerner des infections, hémorragies, plaies des organes voisins (vessie, uretères, intestins), troubles urinaires ou digestifs, douleurs chroniques, ou encore adhérences internes. Certaines femmes souffrent aussi de troubles hormonaux ou sexuels.

2. Séquelles et conséquences durables.
Les séquelles varient selon la gravité des complications : incontinence, douleurs pelviennes persistantes, perte de sensibilité, infertilité, cicatrice douloureuse ou déformation abdominale. Dans certains cas, la qualité de vie est durablement altérée.

3. Erreur médicale ou aléa thérapeutique.
Quand les complications après ablation de l'utérus résultent d’une faute technique ou d’un geste maladroit (lésion d’un organe, absence de surveillance post-opératoire), il s’agit d’une erreur médicale. Celle-ci engage la responsabilité du chirurgien ou de la clinique. En revanche, si les complications surviennent malgré une chirurgie bien conduite, il peut s’agir d’un aléa thérapeutique (accident médical non fautif).

4. Saisine de la CCI (ex-CRCI).
La victime peut saisir la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI CRCI) pour une demanded 'indemnisation. Celle-ci déterminera s’il y a faute médicale ou aléa thérapeutique. Un rapport d’expertise médicale établit ensuite les préjudices indemnisables.

5. Indemnisation : ONIAM ou assurance.
En cas de faute médicale, l’assureur du professionnel ou de l’établissement indemnise la victime. En cas d’aléa thérapeutique grave, sans faute, c’est l’ONIAM (Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux) qui verse une indemnisation. Un avocat en droit de la santé aide la victime à constituer son dossier et à obtenir une juste réparation.

    Question 1 Procédure d'indemnisation en CCI CRCI suite à des complications après ablation de l'utérus

    Ma mère a subi une ablation de l’utérus. Après l’opération, elle a ressenti de fortes douleurs, mais l’équipe médicale l’a renvoyée à domicile avec des soins infirmiers. Le lendemain, son état s’est aggravé. Elle a dû être hospitalisée en urgence. Les médecins ont découvert que le chirurgien avait sectionné un conduit urinaire, provoquant une fuite d’urine dans son organisme. Elle a été réopérée et reste aujourd’hui hospitalisée, avec un risque de perdre un rein. Nous souhaitons porter plainte contre l’hôpital. Quelle est la procédure à suivre en cas de complication après une ablation de l’utérus ?

    Réponse d’un avocat.

    Votre mère semble avoir été victime d’une erreur chirurgicale. La section d’un conduit urinaire lors d’une ablation de l’utérus n’est pas une complication normale. Il faut donc vérifier s’il s’agit d’une faute médicale.

    Dans un premier temps, demandez le dossier médical complet à l’hôpital. Ce document permettra de comprendre les circonstances de l’intervention.

    Vous pouvez saisir la Commission de Conciliation et d’Indemnisation (CCI). Cette procédure est gratuite et permet de déterminer s’il y a eu faute ou aléa thérapeutique. Ensuite, une expertise médicale est indispensable pour confirmer la faute et évaluer les séquelles.

    • S’il y a faute, l’assureur de l’hôpital devra indemniser votre mère.
    • S’il s’agit d’un aléa thérapeutique grave sans faute, c’est l’ONIAM qui prendra en charge l’indemnisation.

    Il est conseillé de se faire accompagner par un avocat en droit médical. Il vous aidera à constituer le dossier, à assister à l’expertise et à obtenir une indemnisation juste et complète des préjudices.

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